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franois gelin, ...

 
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Auteur Message
eric
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MessagePosté le: Dim Mar 01, 2020 7:28 pm    Sujet du message: franois gelin, ... Répondre en citant

Mon père, Pierre Henri Bergelin, naquit à Gray le 18 mai 1875 à 11 heures de Pierre Bergelin, commissionnaire de routage, né à Franois (14 février 1926) et instituteur, décédé le 6 mars 1899 à Gray et d'Augustine Brot Marie Victoria, née à Gray le 10 août 1850 (décédée le 7 février 1905) fille de Claudine Versailles, dite Adine et Auguste Brot (marinier).
Cet Auguste, Hypolite Brot n'eut pas de chance, petit marinier, fils d'un petit marinier, Jean-Baptiste Brot et de Claudine Huguenin, il mourut à 30 ans, le jour où sa fille Augustine venait au monde, et c'est le papa Versailles (Jean-Pierre) qui dut déclarer en mairie, à la fois la naissance et le décès. Ce grand-père Jean Pierre Versailles, j'en parlera peut-être un jour. Il était charpentier en bateaux (touquier) et venu de Givors s'embaucher un beau jour chez Bertrand, sur le quai Mavia, qui n’était pas encore un quai, mais un terrain marécageux (mala via) en bord de la Saône.
Donc, les Bergelin étaient originaires de Franois ! Petite localité du canton de Champlitte, bordée par le Salon, le village de Franois n'a d'original que ses vieilles maisons en pierres sèches, leurs toits de laves (aujourd'hui remplacé par la tôle ondulée) et une petite église renfermant de nombreuses toiles de bonne facture. Franois (60 foyers en 1614) vient de frêne : le pays des frênes en général terrain alluvionnaire humide.
Le nom de Bergelin, très courant dans ce pays, où l'on trouve aussi des
Robertgelin, vient probablement d'une déformation de GELIN (geline: la poule) . Le plus ancien Gelin est de Neuvelle les Champlitte, village voisin de Franois, il s'agit de Gelin Guy vers 1680 qui aura donné Gelin Nicolas aussi appelé Robergelin - époux de Petitjean Anne. Leur troisième fils, nommé Gelin Pierre (né le 18 novembre 1759 à Franois) (alors que le no 1 s'appelait Gelin Anne-Pierre, le n0 2 Robertgelin Marguerite et le n°4 Robertgelin Jeanne) épousa Valluet Anne le 11 janvir 1785.
Ils eurent 5 enfants: savoir Gelin Claude, Gelin Pierre (marié à Claudett Louvot) , Gelin François, Gelin Jean et Bergelin Pierre «Ie jeune», né le 27 mars 1800 : Bergelin Pierre Jeune" épousa le 17 mai 1824 à Mont le Franois, Marianne Bouquillard d'un an son aînée, fille de Charles Bouquillard (instit à Mont le Franois un ancien combattant de Sambre et Meuse) et de Françoise Jacquinot (d'où un ancien Jacquinot de Franois qui venait me voir au cabinet en m’appelant « cousin » et que je n'avais ni le temps ni la curiosité d' interroger. De leur mariage (Pierre + Marianne) naquirent deux garçons : Melchior Alexandre, né le 19 février 1833/ décédé en 1894 et Pierre, né le 13 février 1826 décédé en 1899, père de Pierre Henri, mon père.
Les deux frères sont venus à Gray, 1’un correspondant du chemin de Fer 1’autre (mon grand-père, sans doute instituteur) commissaire de roulage, puis entrepreneur de roulage. Ils s'occupaient donc ensemble de ce qui deviendra plus tard et de nos jours « les Transports Bergelin » . Nous avons là les fondateurs.
Pierre et Melchior furent peu prolifiques : ils eurent chacun un fils: Pierret marié à Augustine Brot, donna Henri ou Pierre Henri.
Melchior, marié à demoiselle Retrouvey de Margilley, donna Paul. Tous les deux furent introduits dans l’affaire de transports après études primaire faites et bien faites et se brouillèrent sous la pression des femmes et des mères : L’intrigue consistant à ce que l’un ou l’autre des fils dirigeât la Maison.é
Paul fut vaincu et s'exila dans une banque: il habitait seul « au chalet », à l’hôpital, cultivant des roses et soignant sa vieille mère (une « mauvaise !» l’impossible, disait ma mère, qui ne consentit jamais à son mariage). Pourtant Paul était beau garçon et ne dédaignait point les dames. A la mort de Joséphine Retrouvey, ma mère "rabibocha" les 2 garçons et Paul vint souvent à la maison. Pour les fêtes et spécialement au nouvel an où Jeanne se surpassait en cuisine avec le pâté en croûte,
Il amenait sa clarinette, mon père jouait de la flûte et nous chantions. C'était très gai !
27 .'
La femme de Pierre (Augustine Brot) était grayloise, née à Gray le 16 août 1858, je l'ai dit, le jour où son père disparut à l’âge de 33 ans.
Auguste Hyppolyte Brot, né le 18 août 1816 à Gray, était marinier, fils de marinier. Il est décédé le 22 novembre 1849, donc a 33 ans, sans doute de tuberculose pulmonaire. Son père Jean Baptiste et sa mère Claudine Huguenin habitaient ensemble dans un taudis de la rue du Moulin (récemment démolie pour construire l' immeuble "îlot du Moulin").
Ma Grand-mère, Augustine Brot, mourut tragiquement le 7 février 1905 à Besançon, Gare Viote, dit l'état civil. En réalité, mon père racontait qu'à 54 ans, souffrant de métrorragie dans un fibrome, ma Grand-mère était allée se faire opérer à Besançon, clinique de là Mouillère. L’opération s'était "bien passée" , comme d'habitude, mais les suites se passèrent moins bien, l'état de la malade s'aggrava, avec la fièvre et le chirurgie prévint mon père d’avoir à la ramener à la maison pour qu'elle mourut dans son lit - ne voulant pas lui faire subir les cahots de la route en voiture, à cheval, il la transporta à la Gare et la pauvre grand-mère mourut dans le train entre Besançon et Gray. Pauvre grand-mère qui était, parait-il, si gentille !
Elle était donc la fille du marinier Brot et de Claudine Antoinette Versailles. Nous avons répertorié sept enfants dans cette famille Versailles :
Claudine, Antoinette, notre ancêtre.
Françoise (mariée à Etienne Mouchet, commissaire-négociant) à Gray. D’où la parenté avec les Mouchet que mon père aimait beaucoup.
Jean-Pierre
Pierre Jean-Léon
Pierre-Joseph
Une fille, mariée à Roland Jean-Baptiste Aymé, constructeur de bateaux à Gray.
Le père, Jean Pierre Versailles, était né à Givors (Rhône) le 12 août 178 de Versailles Aimé "patron" et de Bertrand Benoîte, et il était venu travailler à Gray comme charpentier en bateaux chez son oncle Bertrand, maître touquier, qui devint son patron en attendant de lui vendre son chantier. Les bateaux qu'ils construisaient tous les deux étaient destinés à naviguer sur la "petite Saône" : fond plat, nez relevé renforcé de plaques de tôle appelées taques ou touques, d'où le nom de "tâquier" (fabriquant de taques). Il habitait dans la rue qui porte encore aujourd’hui nom: rue Versailles (qui était dénommée communément rue de Versailles et que j 'ai eu bien du mal à faire écrire correctement sur la plaque de rue). Actuellement coupée par le Boulevard des Grands Moulins, Arsenal, cette rue est devenue l’impasse J.P. Versailles.
Ce brave grand-père Versailles se maria le 25 mai 1813 avec Anne Catherine Cugniet, fille de Hilaire Cugniet, menuisier et de Jeanne-Marie Burnet. Le contrat de mariage authentique est conservé dans nos archives, établi par le notaire Cournot, l'aîné de Gray,
Cet arrière-arrière grand-père Versailles venait de Givors où il avait appris le métier de touquier. Le père, Aimé Versailles, était marinier à Givors, (voiturier par eau et cabaretier) et là mère Benoite Bertrand ont été parrains de Pierre Bertrand, voiturier par eau de Givors et la marraine Jeanne Vallée.
Les toues étaient, des bateaux plats à nez relevé que l'on appelait aussi flûtes et qui servaient au transport des marchandises sur la Grande Saône et sur la Petite Saône. Il était venu à Gray chez un maître touquier nommé Jean Pierre Bertrand (voir sa mère Benoite Bertrand) et se maria à une demoiselle Anne-Catherine Cugnet dont le père était menuisier, se prénommant Hilaire. Jean-Pierre était riche au moment de son mariage (voir contrat) , des biens échus de sa mère, qu'on ne spécifie pas, et d'une somme en argent (or) de 1200 F, faite de ses épargnes. Il faut croire que c’était un bon compagnon pour avoir épargné ainsi une somme rondelette pour 1’époque .
Le grand-père Pierre-Alexandre, lui, venait de Franois, sur les bords du Salon. Les Bergelin étaient installés à Franois depuis très longtemps. Dans les vieilles archives, tenues par les curés successifs de la paroisse de Franois, on trouve d t abord des Gelin, puis des Robergelin et ensuite des Bergelin; comme ils se prénommaient tous Pierre, les recherches sont assez difficiles. Et les variations autour du nom Gelin sont des facilités que les prêtres, prenaient pour s'y reconnaître parmi leurs paroissiens.
4,
Disons que le plus certain et le plus proche dans cette certitude est Pierre Bergelin, mort à Franois en 1871. Il était marié à Marianne Bouquillard, elle-même décédée en 1880, Cette Marianne (ou Marie-Anne) , était la fille de François Bouquillard, le soldat de l’an 11 dont je publierai les lettres à la fin de cette histoire, Elle devait avoir une sœur, Françoise Bouquillard, veuve Daviot, décédée à Mont le Franois le 11 décembre 1878. Il y eut d'autres Bouquillard, et je ne sais ce qu'ils sont devenus. Je me souviens que mon père allait, une fois par an, à Besançon, par le train "pour voir les cousins Bouquillard" et il me semble qu' ils étaient bijoutiers, Il partait seul et se réjouissait de son repas que les cousins allaient lui offrir dans un restaurant de la Grand’ ville
Le soir, nous allions l'attendre t'au train", c'est-à-dire à la Gare, car il y avait jusqu’en 1940 une ligne de chemin de fer Gray-Besançon, Mon grand-père Pierre Alexandre avait un frère Melchior-allexandre qui vint s’installer à Gray, en même temps que lui/ aux diligences, et épousa Marie-Joséphine Retrouvey (1842-1924) / ils eurent un fils unique, Paul qui demeura célibataire toute sa vie au Chalet de l’Hôpital et mourut en 1950 à l'âge de 82 ans,
Mon père, né le 16 mai 1875 à Gray, se nommait Pierre-Henri, fils d'Alexandre (ou Pierre-Alexandre) Bergelin et de Marie-Victoria Augustine Brot) il est décédé à Gray le 23 décembre 1957. Il avait gardé du sang de ses ancêtres, le goût des transports sur la Saône et l’amour des bateaux. Dès son retour de la guerre, il avait adjoint à son commerce de transports, une drague à vapeur et des péniches qui, tirées par des mulets, amenaient le sable et les graviers au port de Gray. Et c'est sûr qu'il s’y connaissait assez bien pour acheter ou faire réparer ses bateaux. Mais il n'a pas su moderniser sa flotte au gré des progrès techniques, fidèle qu'il était à la péniche classique en bois, qu’il avait toujours vu évoluer sur le fleuve,
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